La police nationale togolaise a assuré dans un communiqué lundi travailler « étroitement avec les autorités judiciaires (…) pour faire toute la lumière sur les actes qui se sont produits ».
Elle précise néanmoins que Guy Marius Sagna avait « été avisé de l’interdiction de la réunion projetée » et qu’il avait « été dûment informé des risques que comportaient ces activités (…) en violation des lois en vigueur au Togo ».
Guy Marius Sagna, député du Pastef au pouvoir et également parlementaire de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), participait à ce dernier titre à une réunion de citoyens togolais dimanche à Lomé quand il a été agressé.
Une vidéo filmée au moment des incidents et diffusée sur les réseaux sociaux montre M. Sagna déclarant à la tribune qu’il « y a des gens qui ne voulaient pas que cette rencontre ait lieu », quand la réunion est brutalement interrompue dans une grande confusion.
Une autre vidéo montre M. Sagna allongé sur un lit d’hôpital, la main gauche bandée. Dans une troisième vidéo, M. Sagna rapporte que lui-même et les autres participants ont été frappés à coups de chaises et de poings. Une députée togolaise a également été frappée, dit-il.
« Des gens du régime (togolais) ont payé des nervis pour venir bastonner, violenter, agresser et peut-être même assassiner des Togolais, des députés à l’Assemblée nationale du Togo et un député au Parlement de la Cedeao », affirme-t-il. Cela montre qu’aucun Togolais n’est en sécurité », ajoute-t-il.
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